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 [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.

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[1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 Empty
Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyJeu 23 Avr 2020 - 23:33




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Elle ne faisait montre d’aucune appréhension et le regardait avec tant de certitude. C’est simple, jamais encore quelqu’un ne l’avait ainsi regardée. Tout d’un coup, il devenait le centre du monde (le sien) et plus rien ne semblait avoir d’importance si ce n’est l’instant présent. Peu à peu, le sorcier se délestait de la pression qu'il s'était lui-même imposé pour que la première fois de Lyanna soit parfaite. La perfection n'étant pas de ce monde (ni d'un autre), il savait que cette quête était vaine. Et puis il l'aimait cette fille, bien au-delà du désir et de la passion qu'un tel amour pouvait engendrer. Aussi fou soit-il, il n'imaginait plus aucune de ses journées sans elle et ce même si le feu d'artifice tant espéré, n'avait pas lieu aujourd'hui, il s'en fichait. Et c'est donc défait de cette pression qu'il entreprit de passer l'étape supérieure, tout en douceur cela va de soi. Il ne fallait pas brusquer Lyanna et encore moins lui imposer quoi que ce soit de déplaisant. Tout n'était qu'une question de douceur et de patience et même si l'excitation redoublait en intensité à mesure que leur bouche se retrouvait pour se livrer à une promiscuité langoureuse à en perdre l'haleine, l'adolescent un peu plus expérimenté ne relâchait rien. Il commença donc par l'affubler de quelques compliments, qu'elle lui renvoya visiblement réceptive. « - Hum...C'est sûrement un peu exagéré » Il l'embrassa. « - Mais j'ai bien l'intention d'avoir quelques lignes d'abdos pour que tu viennes me les compter. » Il l'embrassa à nouveau avec plus d'ardeur cette fois et laissa son audacieuse bouche se perdre un peu partout, passant ensuite le relais à ses mains. Les premiers gémissements se firent entendre lorsque l'audacieux passa la frontière du bas-ventre. « - Tu aimes ? » s'autorisait-il à lui demander tandis que sa main gauche caressait sa poitrine naissante. C'était son plaisir à elle qui devait prédominer sur le sien. Telle était la mission qu'il s'était fixé maintenant que les frontières eurent été franchies.

La belle brune émit un nouveau gémissement tout en prononçant le prénom de son amoureux. Leurs regards se croisèrent à nouveau, comme pour chercher l'approbation l'un de l'autre alors que déjà leurs corps se frôlaient, se caressaient, se touchaient. Ils se cherchaient encore et nous étions dès lors très proches de l'union, tellement que le fils du futur régent de Red House, s'enquit une dernière fois de l'état de sa petite amie qui chercha tout naturellement à le rassurer alors qu'en de telles circonstances c'est elle qu'il aurait fallu apaiser, si tentée qu'elle eut été anxieuse. « - Si tu savais comme je t'aime toi ! » Il lui sourit avant de l'embrasser avec délicatesse tout en entrant progressivement en elle. « - Arrête-moi si … » Il se tue alors et sans intensité pour l'instant, il joua lentement de son bassin tout en embrassant l'adolescente avec passion. Sa main attrapa ensuite la sienne pour y entremêler ses doigts et ne jamais la quitter tant qu'il n'était pas sûr que tout allait bien. Elle était prête, lui aussi. Sans fioritures, sans animalités, sans que la passion n'entrave la douceur, Karl fit l'amour à Lyanna pour la toute première fois sans chercher à la faire hurler de plaisir. Il voulait juste que ce moment soit doux, malgré de potentielles douleurs.

Combien de temps s'était-il écoulé ? Une heure, peut-être deux, trois... Ni l'un ni l'autre ne semblait capable d'y répondre tant ils étaient dans leur monde. Le sourire aux lèvres et réveillait de toute évidence, le sorcier observait avec douceur, la jeune demoiselle à ses côtés. « - Tu dors ? »  finit-il par demander innocemment.



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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptySam 25 Avr 2020 - 20:38




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Etait-ce possible de n’avoir d’yeux que pour une personne, ne vouloir ou ne ressentir le besoin de sa présence qu’à elle et personne d’autre ? C’était donc cela, avoir une âme-sœur ? Lyanna savait que si tout le monde venait à disparaître si elle était seule sur Terre, du moment que Karl était avec elle, elle serait bien. Elle n’avait besoin de rien ni de personne d’autre. C’était peut-être naïf, mais pour l’adolescente, avoir son amoureux avec elle était le summum.
Karl était la douceur incarnée. Lily découvrait des sensations délicieuses grâce à lui, ses mains et sa bouche. Elle était touchée aussi par ses compliments. Lui n’avait rien à envier à personne non plus, elle le trouvait parfait. Le jeune sorcier déclara qu’il allait tout de même tenter d’avoir quelques abdos, ce qui amusa la jeune fille.

- Tu dépasserais la perfection alors
, souffla-t-elle avant de capturer ses lèvres à nouveau.

Des baisers enflammés doublés de caresses qui ne faisaient qu’accentuer les frissons, les papillons dans le ventre, cette sensation de chaleur qui irradiait dans tout son corps. Il était difficile en de telles circonstances de ne pas se tortiller dans tous les sens.

- Tu me donnes chaud, souffla-t-elle en souriant lorsqu’il lui demanda si elle aimait. C’est fou !

Ces sensations, toutes nouvelles, étaient très agréables, tout comme le souffle chaud de Karl dans son cou, son corps tout aussi chaud contre le sien.

- Je t’aime aussi mon coeur, murmura-t-elle.

Jamais elle ne se lasserait de le lui faire entendre tant cela semblait naturel et même essentiel au même titre que respirer. Fitz était doux et aux petits soins, Lyanna se sentait si chanceuse d’avoir un petit ami aussi gentil, ce n’était pas toutes les adolescentes qui pouvaient s’en targuer. Elle savait qu’il ne sortait pas avec elle uniquement pour coucher avec elle et la larguer la journée suivante, comme cela arrivait à beaucoup trop de jeunes filles naïves. Non, eux deux c’était pour toujours, elle en était persuadée.
Ils étaient prêts tous les deux, les premières secondes furent quelque peu douloureuses pour la jeune fille qui se crispa légèrement en laissant échapper un petit cri mais s’empressa de rassurer son chéri pour ne pas l’angoisser.

- ça va, ça va ! Désolée… Continue mon ange.

Elle sentit sa main prendre la sienne et y entrelaça ses doigts. Leurs corps ne faisaient plus qu’un et peu à peu, cette sensation devenait plaisante. Plus détendue, Lily laissait son autre main parcourir avec douceur le dos de son chéri. Les minutes avaient passé, rendant l’instant de plus en plus magique. Ils se retrouvèrent blottis l’un contre l’autre sous la couette, abrité de la fraîcheur conférée à la pièce par la climatisation. La brunette, la tête posée contre l’épaule de son amoureux, somnolait, sourire aux lèvres. La voix de Fitz brisa finalement le silence, lui demandant si elle dormait.

- Humm ? Oui… Non… je somnole je crois. Je t’aime. Et c’était super.

Sa voix laissait transparaître son sourire, ainsi Karl n’aurait pu douter de sa sincérité.

- La prochaine fois, je serai un peu plus active. Excuse-moi… c’était comment pour toi ?


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyVen 1 Mai 2020 - 18:34




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna






Alors c’est cela aimer ? C’est se perdre au point de ne plus se sentir exister ? C’est n’avoir d’yeux que pour cette personne qui vous emmène sur des chemins de traverse ? C’est croire en l’éternité alors que nous ne sommes voués qu’à l’éphémère ? C’est s’imaginer l’architecte de tout un monde que l’on bâtirait et dédierait à cette personne ? Dans un coin de sa tête, Karl se posait tout un tas de questions toutes plus fantaisistes les unes que les autres. Cependant, il n'avait aucunement l'intention de renier toute cette poésie qui lui était inspirée par Lyanna. Car aussi loin qu'il s'en souvienne, jamais personne ne l’avait élevé ainsi et bien que sa mère n’hésite point à le congratuler et faire entendre à quel point il était spécial, le voir dans le regard d’une personne extérieure à l’objectivité familiale, n’avait pas de prix pour Karl. Il posait sur elle, non plus le regard d'un adolescent épris, mais celui d'un homme en devenir, prêt à construire son avenir bien au-delà du monde qu'il avait l'intention de dédier à Lyanna. C'était fou, mais il en était persuadé, elle était son âme-sœur et il n'envisageait plus sa vie sans elle désormais. Et c'est ainsi qu'il se donna à elle corps et âme, n'omettant pas la douceur pour ne point brusquer la jeune sorcière. Toutefois, les baisers enflammés prirent très vite le pas sur la raison causant mille et un frissons aux corps qui se frôlaient et aux bouches déjà incapables de se tenir à distance. Lyanna sous l'assaut des caresses de son jeune amant, se tortillait dans tous les sens. « - J'espère que tu aimes la chaleur, parce que cela ne fait que commencer » lui chuchotait-il après lui avoir demandé si elle aimait ce qu'il était en train de lui faire. Il souriait comme jamais, plus encore lorsqu'elle lui fit entendre qu'elle l'aimait. « - Moi aussi » rétorqua-t-il presque aussitôt, lui qui d'ordinaire n'était pas de ceux qui s'épanchent ainsi. C'est fou, même ce genre de chose, devenait facile avec elle, comme si quelque part, il n'avait plus besoin de faire semblant ou de chercher à plaire à ses amis à elle. Avec Lyanna, c'était comme s'il se rencontrait lui-même pour la première fois et qu'il laissait ainsi s'éloigner ce garçon solitaire, timide, mal dans sa tête, qui vivait mal sa vie plutôt que d'en profiter. Il n'était plus seul à présent, mais il était loin de se douter que ce sentiment comme tout ce qui était inhérent à leur relation, était appelé à l'éphémère et que la chute n'en sera que plus douloureuse encore.

La douceur avait beau dominer l’échange, Lily ne pouvait cependant masquer les premières douleurs dues à la pénétration. Karl s’arrêta presque aussitôt malgré le fait que la jolie brune chercha à le rassurer. « - Si tu as mal ne t’obliges pas à le garder pour toi » Son regard océan appui dans le sien alors que déjà leurs mains se retrouvèrent. Lily était prête et le fit savoir à nouveau, incitant son petit ami à reprendre là où il s'était arrêté. Les douleurs et les grimaces disparurent progressivement à mesure que la jeune sorcière gagnait en confiance. Leurs corps se frôlèrent, se touchèrent, se trouvèrent encore durant de longues minutes avant que le ballet n’entame son tout dernier acte. C’était magique pour l’un qui pouvait ainsi rattraper sa première fois jugée calamiteuse et pour l’autre qui, à l’inverse, découvrait pour la première fois, les plaisirs de la chair. La fraîcheur de la pièce déteignait avec la chaleur de leur corps. Le cœur de chacun battait frénétiquement tandis que leur respiration haletait. Allongé sur le dos, Karl vint accueilli le corps nu de Lyanna qui vint aussitôt se blottir contre lui. Et le voilà qui sentait le souffle de la sorcière contre son cou tout en percevant la brise fraîche de la climatisation caressant son visage. De longues minutes s'écoulèrent ensuite avant que Karl ne reprenne la parole. Il ne parvenait pas à dormir et le sourire qui prenait vie sur ses lèvres fines laissait imaginer qu'il avait passé un excellent moment. En était-il de même pour sa jeune compagne qu'il n'hésita point à solliciter. « - Tu dormais ? » Il détourna le visage pour mieux la voir, elle qui somnolait encore. « - La première fois que je l'ai fait, c'était pour de mauvaises raisons et vraisemblablement, je n'aimais pas assez la fille en question. Avec toi c'était différent, parce que je me souciais vraiment de ce que tu voulais. À aucun moment je n'ai pensé à moi, toi seule comptée. Le faire avec une personne que l'on aime vraiment, ça n'a pas de prix. Tu te sens comment ? » Ils venaient de vivre leur toute première fois et nous étions loin de la dernière, très loin même.


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyLun 4 Mai 2020 - 5:16




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna





L’Amour et la raison ne faisaient pas bon ménage. Bien souvent, l’un chassait l’autre. Lyanna n’avait jamais été de celles qui étaient dénuées de raison, et pourtant, à présent amoureuse de tout son être, c’était comme si une forme de folie s’était emparée d’elle, une folie qui portait le doux prénom de Karl. Ce garçon représentait désormais tout son univers, son tout, il prenait toute la place dans son coeur et pour lui, elle aurait pu tout accomplir, elle le savait.

Les rayons de l’astre s’était dilués dans la nuit tandis que le corps de la jolie brune avait quitté l’enfance pour plonger dans une nouvelle ère, dans les bras de celui qu’elle aimait d’un amour fou, sincère, dévorant. Elle avait confiance en Karl comme en personne. Et il avait raison, cela ne faisait que commencer. Elle avait adoré cette sensation de chaleur qui l’avait envahie, l’effet indescriptible qu’il lui faisait quand ses lèvres touchaient sa peau, suscitant en elle un désir impossible à maîtriser tout comme les battements de son coeur qui martelaient à un rythme effréné et frénétique sa poitrine. Elle avait même eu l’impression de pouvoir sentir les siens tant elle avait le sentiment qu’ils étaient connectés.

Le calme était revenu. A présent blottie dans les bras de son amoureux, Lily était bien. C’était comme si le temps s’était arrêté, les secondes, minutes ou heures étaient comme suspendues. Elle était tout simplement bien, apaisée, en paix blottie contre lui, savourant la chaleur de son corps tout près du sien. Sa respiration s’était calmée, son corps avait perdu la chaleur superflue due à l’excitation du moment. La voix de Karl brisa le silence qui s’était instauré tandis que chacun reprenait ses esprits et son calme, demandant par deux fois si elle dormait, ce qui la fit sourire.

- Non, mon coeur, je rêvassais un peu je crois. Tu fais s’arrêter le temps quand tu es là.

La jeune fille sourit à l’élu de son coeur qui s’était un peu tourné pour la regarder. Elle s’inquiétait de comment il avait pu ressentir cette première expérience charnelle entre eux. L’adolescente s’était sentie un peu inutile, mais comme toujours, Fitz se montrait rassurant et adorable.

- Tu l’as fait combien de fois avec ta copine de l’époque ?

Lyanna ne put s’empêcher de penser qu’il devait être sacrément jeune puisqu’il lui avait fait part de cette petite amie qu’il avait eue quand il était encore scolarisé avec les humains.

- Je suis désolée, je dois te sembler un peu trop curieuse. C’est que j’ai envie de tout savoir de toi. Et pour te répondre, je me sens bien, je suis toujours bien quand je suis avec toi. Et un peu fatiguée aussi. Tu crois que ta mère nous en voudrait si on lui disait qu’on reste dormir ici ce soir ?

La nuit était tombée après tout et Lily n’avait pas envie de faire déplacer Mme Fitzgerald pour venir les chercher, surtout que les deux amoureux étaient dans leur petite bulle. Lyanna aimait passer des moments privilégiés avec son Karl, ne l’avoir que pour elle seule, se l’accaparer égoïstement, et en cet instant, c’était ce qui se passait, elle l’avait auprès d’elle sans avoir à le partager. Et cela lui plaisait.

- Est-ce que… tu trouves que je suis égoïste de vouloir te garder dans mes bras ici pour cette nuit ?

La brunette se mordilla la lèvre d’un air faussement coupable.

- Et puis ...

Elle déposa un baiser au coin de ses lèvres avant de s’accouder, à plat ventre, en posant son regard dans le sien.

- Peut-être que je me sentirai d’attaque pour un second tour… si tu es d’accord
, dit-elle d’un air espiègle.

Puis, la demoiselle se pencha au-dessus de lui pour attraper la commande posée sur la table de nuit du côté de Karl et appuya sur un bouton qui fit ralentir la climatisation.

- Il fait trop froid dans cette pièce. Je meurs de faim, pas toi ? On se fait livrer une pizza ? Ou des sushis ? proposa-t-elle en posant sa joue sur le torse de son chéri.

Posée là en attendant sa réponse, elle sourit en écoutant les battements de son coeur et reproduisant leur rythme en tapotant du bout des doigts sur son épaule, avec douceur et tendresse.


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptySam 16 Mai 2020 - 23:46




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna






Une douce mélodie résonnait, comme une sorte de chant aussi pur et harmonieux que celui de l’alouette au lever du jour. Cette nuit était à n’en pas douter à marquer d’une pierre blanche pour l’un comme pour l’autre. Car si Lyanna venait de quitter le monde de l’enfance en découvrant les plaisirs de la chair, Karl venait quant à lui d’avoir la certitude qu’il n’était jamais trop tôt pour trouver l’amour de toute une vie. Un constat, qui sans la passion et l’envie d’aller toujours plus loin, devenait une évidence. Lyanna était son tout, son but, son avenir et il l’épouserait aussi folle soit la démarche. Il se fichait bien de ce que les autres pouvaient penser à présent. Il avait beau être jeune, il s’imaginait sans peine à ses côtés pour fonder leur propre famille. C’était fou et probablement irraisonnable, mais il y croyait dur comme fer. C’était elle et personne d’autre.

Le calme reprenait peu à peu ses quartiers dans la chambre de l’adolescente déflorée depuis peu, mais heureuse à en juger par l’immense sourire qui s'étendait sur ses lèvres, un sourire contagieux si l'on se fiait à l’expression qui prenait vie sur le visage de Karl, bien loin de la désagréable sensation ressentit lors de sa toute première fois. « - Je n’arrive même pas à rêvasser et encore moins à trouver le sommeil. » lança-t-il avec douceur pour lui faire comprendre que ce n’était pas un mal. Il chercha ensuite à capter son regard, car malgré tout ce qui venait de se passer, il percevait un besoin d'être rassuré par le biais de quelques certitudes. Il usa donc de la magie de ses mots et de cette sincérité qui bannissait le doute là où ses interrogations à elle, semblaient le raviver. « - Hey, ne te censures pas ! Si tu veux me poser des questions, n'hésites pas. Avec moi tu es libre Lily, tu peux me demander n'importe quoi, sans crainte. Et pour répondre à ta question, nous l'avons fais trois fois. Je ne regrette rien, car j’ai eu des sentiments pour elle. Tout s'est fait naturellement, sans contrainte, juste parce que nous en avions envie. Mais je dois reconnaître que ce n’était pas dingue et pas aussi agréable que ce que nous venons de vivre. Et puis même si j’avais des sentiments, je n’ai jamais réussi à me projeter. Alors qu'avec toi j'imagine très clairement un avenir à deux, aussi proche soit-il. »

Il avait conscience que son discours grandiloquant était peut-être intensifié par des hormones encore en ébullition toujours est-il qu’il le pensait et qu’il n’était dès lors plus dans une recherche de séduction. « - Tiens en parlant d’avenir, je crois qu’il serait plus judicieux que je prévienne ma mère avant de prendre la moindre décision. Elle ne dira pas « non » quant au fait que je reste dormir ici, mais je préfère quand même la prévenir pour qu’elle ne s’inquiète pas. » Penny était le genre de mère très permissive avec son fils à qui elle laissait beaucoup de liberté pour qu'il devienne très vite indépendant. Mais elle n'avait toutefois pas omis de lui inculquer des valeurs et le respect qui va avec. Et cela passé par ce genre de petites attentions. « - Non ce n’est pas égoïste et je dois reconnaître qu’il y a pire comme captivité » Il l'affubla d'un clin d’œil loin de se douter ce qui se tramait dans la tête de la jeune femme amourachée et possiblement accro à quelques plaisirs défendus pour un si jeune âge. « - Et puis ? » Elle le congratula d'un innocent baiser avant de s'accouder sur lui à plat ventre ne quittant pas d'une semelle son regard. Quelque chose avait changé, elle avait dans les yeux une audacieuse lueur et dans la bouche des mots qui l'étaient tout autant à la grande surprise de l'adolescent plus expérimenté, ce qui n'était pas pour lui déplaire. « - Quand tu parles d'un second tour, on est d'accord que ce n'est pas d'un tour de manège dont il est question ? » Il arborait lui aussi un petit air espiègle alors que la demoiselle venait de faire ralentir la climatisation sous prétexte qu'il faisait trop froid à présent. « - Hum... C'est vrai que j'ai faim moi aussi. Et j'ai envie d'ananas et de poulet. Ne me demande pas pourquoi mais j'en ai terriblement envie. Autant que j'ai envie d'un second tour une fois rassasié. Va pour des pizzas alors ? » La sentir sur lui, sa peau moite contre son torse, ça n'avait pas de prix et si le temps pouvait être suspendu, il choisirait indubitablement cet instant pour le graver dans l'éternité.



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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptySam 23 Mai 2020 - 5:21




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna





Toujours sur son nuage d’amour, l’adolescente prenait plaisir à sentir son chéri toujours aussi tendre et attentionné avec elle. Lily était entrée dans le monde des « adultes » ce soir-là, elle ne s’en sentait pas différente pour autant. Seulement libérée de certaines petites appréhensions. La vie lui semblait encore plus belle désormais, elle était dans les bras du garçon qui faisait battre son coeur, celui qu’elle avait identifié comme étant l’homme de sa vie, et rien ne saurait jamais ternir la beauté de ce qui les unissait. La jeune sorcière en était persuadée. Elle sourit en entendant Karl dire qu’il était incapable de trouver le sommeil.

- Tu es inépuisable alors ? Parfait, j’en prends bonne note.

Puis, Lily laissa sa curiosité parler. Elle savait son petit ami un peu plus d’expérience qu’elle, et la demoiselle voulait savoir à quel point.

- Je voulais juste pas que tu sois gêné de parler de ton ex.

La brunette eut donc sa réponse. Elle lui sourit en caressant sa joue.

- Trois fois et en moins agréable qu’avec moi, tu me flattes. Quant à l’avenir, je ne le conçois plus sans toi, Fitz. Tant pis pour toi, tu ne pourras plus te débarrasser de moi. Si je pouvais, je scellerais cette phrase avec un rire diabolique.

Sa plaisanterie la fit éclater de rire. Elle lui proposa ensuite de rester cette nuit chez elle et de prévenir Mme Fitzgerald, ce à quoi, en fils bien élevé, Karl consentit. Tout chez lui paraissait adorable, Lyanna se sentait si chanceuse d’avoir cette perle rare qu’était son Karlito comme petit ami.
L’adolescent aussi n’était pas avare d’humour et quand il lui demanda si le deuxième tour auquel elle faisait allusion était affilié à un manège, elle se remit à rire.

- Est-ce que tu as vu un carrousel dans cette chambre ? Bon… alors je crois qu’on peut être proches de la vérité en disant que ce n’est pas un tour de manège auquel je pensais. Quoi que, j’ai vécu quelques montagnes russes tout à l’heure, ajouta-t-elle avec un petit sourire.

Puis elle quitta le lit pour s’entourer d’une serviette de bain qui ne l’avait pas longtemps couverte au sortir de la douche un peu plus tôt. Karl parla d’ananas et de poulet ce qui la fit grimacer.

- Non, tu fais partie de ces hérétiques qui mangent de l’ananas sur leur pizza ?? Je vois que tu mets déjà à l’épreuve mes sentiments, mais vois-tu, il me faudra plus que ce sacrilège à la gastronomie italienne pour renoncer à toi. Allez, je vais commander !

Avant de quitter sa chambre pour descendre à la cuisine et chercher le dépliant de la pizzeria où ses parents et elle avaient pris l’habitude de commander quand d’aventure l’envie leur en prenait, Lyanna enfila un peignoir. Puis elle passa commande via le téléphone de la cuisine. Elle opta donc pour l’étrange combinaison qui trouvait grâce aux yeux et aux papilles de son chéri, et une pizza avec des champignons pour elle. L’adolescente laissa à son petit ami le temps de passer l’appel à sa mère, et en profita pour récupérer leurs verres et mettre la table dans la salle à manger. Cela lui faisait bizarre d’être dans la maison familiale mais sans ses parents, et seule avec Karl. Quelque part, elle avait l’impression de vivre un avant-goût de ce que serait sa vie d’adulte avec Karl. Peut-être qu’ils vivraient tous les deux dans cette maison, puisque les Johnston semblaient bien décidés à rester à l’année à Salem. L’idée de vivre là avec Fitz la fit sourire et elle rêvassait, accoudée sur le bar de la cuisine face à la table de la salle à manger.


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyDim 24 Mai 2020 - 1:39




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




« - Attends, moi inépuisable ? » Il reposa la question comme si cela lui paraissait saugrenu. « - Non bien sûr que non ! En tout cas, je ne voudrais pas que tu penses que je suis comme le lapin Duracell » La légèreté était de mise, mais il voulait aussi lui faire comprendre qu’elle ne devait se mettre aucune pression pour le contenter et ainsi aller au-delà de ses propres envies. Hormis cela, il est vrai qu’à présent le jeune sorcier peinait à trouver le sommeil, alourdi par mille et un songes et par les hormones en ébullition de deux adolescents insouciants et amoureux. Mais si l’excitation s’amenuisait peu à peu, la curiosité de Lyanna demeurait aussi forte et alimentait la conversation et peut-être un peu la gêne de Karl, qui en plus de se rappeler au « bon » souvenir de son ex petite amie, devait également se remémorer sa première fois, loin d'être idyllique. « - Non, je ne suis pas gêné de parler d’elle… Bon si, peut-être un peu. Mais de toi à moi, je pense que c'est aussi dû au fait que cette première fois pas parfaite, mette à mal mon orgueil de mâle si je puis dire. » Le sourire de la brunette ne quittait plus son visage, qu’importe le sujet elle demeurait solaire, assez pour finalement chasser toute sensation de gêne chez Karl qui ferma les yeux au contact de sa main sur sa joue avant de les rouvrir pour mieux rebondir sur la fin de la réplique de sa chérie.

« - En scellant cette phrase avec un rire démoniaque tu risques de me faire partir en courant. » Il resta silencieux, faisant mine d’être sérieux avant d’éclater de rire. « - Hum…C’était presque trop machiavélique pour être vrai. Mais sache que jamais, ô grand jamais, je ne te sous-estimerai. J’ai trop peur de l’entendre ce rire démoniaque. Sinon à part ça, j’aime l’idée que tu ne puisses déjà plus te passer de moi. » Il l’affubla à nouveau d’un clin d’œil, joueur comme toujours. Lyanna elle-même se pourvoyait d’une audace nouvelle devenant ainsi toute aussi joueuse que son chéri ne boudant pas son plaisir en l’entendant jouer sur les mots et sur un double sens plus qu’explicite à qui voulait l'entendre. « - Si je vois un carrousel dans cette chambre ? Non, mais ça serait un parti pris intéressant en matière de déco d’intérieur. Pour ce qui est des montagnes russes, si tu es sage, je peux t’avoir des places gratos. Reste à savoir pour quand ? » Il répondit évidemment à son sourire rendant le sien un peu plus aguicheur, alors que déjà, elle quittait ce qui serait « leur » lit pour cette nuit.

Elle s’entoura avec grâce de sa petite serviette de bain alors que déjà Karl parlait avec légèreté de ce qui lui ferait plaisir sur sa pizza. « - Quoi ? » Il venait de voir paraître une légère grimace sur le visage de la jeune sorcière lorsqu'il évoqua son envie d’ananas et de poulet en guise de garniture. « - Pardon ? » demandait-il à sa suite, faussement outré. « - Comment oses-tu mettre à mal nos sentiments de la sorte ? » Il posa théâtralement sa main sur son front. « - Je ne suis point un hérétique pourtant, juste un adorateur du pouvoir du sucré salé et je puis t’assurer que je ne commets aucun sacrilège. N’as-tu jamais goûté une pizza hawaïenne ? » Puis brusquement, il se défit de son ton théâtral pour reprendre une tonalité plus modérée. « - Non en vrai, j’adore ça et tu devras accepter mes goûts douteux. Je te l’ai dit que je n’étais pas parfait et ça commence par la pizza. » Il lui sourit une dernière fois avant de la laisser s’éloigner pour enfiler un peignoir et rejoindre la cuisine. Karl en profita pour récupérer son cellulaire, du genre un peu encombrant et se chargea d’appeler sa mère pour la prévenir de son absence pour ce soir. Il fit au mieux pour ne pas rentrer dans les détails, s’évitant ainsi la conversation gênante qu’il refusait d’avoir avec Penny. Mais le pouvait-il vraiment ? « Faites attention hein ! On se protège mon ange ! » Tels furent ses derniers mots avant que Karl ne lui souhaite de passer une bonne soirée et ne raccroche aussitôt, pourvu de l'impression d'avoir été pris sur le fait et quelque peu décontenancé. Il se rhabilla ensuite et quitta la chambre pour regagner les escaliers et la cuisine où se trouvait sa chérie encline à quelques rêveries. « - Quel service ! » lança-t-il en désignant la table de la salle à manger, prête à recevoir deux adolescents passablement affamés. « - Tu penses à ma trahison culinaire c’est ça ? Tu te dis que je suis irrécupérable ? »


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyVen 29 Mai 2020 - 23:39




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna





Lily éclata de rire à l’évocation du lapin Duracell. L’humour de son chéri ne manquait jamais de la faire rire. De toute façon, être avec lui la rendait de bonne humeur, mais ce garçon intelligent avait de l’humour à revendre, ce qui plaisait grandement à l’adolescente. Curieuse, la brunette se permit quelques questions qui, elle le comprit un peu tard, gênèrent quelque peu son Karlito.

- Ne sois pas gêné d’en parler, mon chéri. Et puis ta première fois avec elle, c’était votre première fois à tous les deux, c’est peut-être normal que ça ne soit pas parfait… Je veux dire… J’imagine que personne ne sait trop quoi faire non ?

Toujours tendre avec lui, elle voulait qu’il se sente à l’aise de lui dire tout ce qui lui passait par la tête. Lyanna non plus n’était pas avare de plaisanteries, et visiblement l’idée d’un rire machiavélique ne plut pas à Fitz, ce qui la fit rire de plus belle.

- Quel pétochard ! lança-t-elle sur un air de défi.

La plaisanterie s’orienta sur les manèges, en déviant du « second tour » proposé par Lyanna. Elle secoua la tête avec un air des plus innocents.

- Je suis toujours sage voyons ! On me donnerait le bon Dieu sans confession, à ce qu’il paraît. Alors envoie les places pour les montagnes russes ! En guise de dessert.

Puis elle quitta la pièce car leurs estomacs criaient famine, après avoir entendu les goûts étranges de son amoureux en guise de garniture de pizza. Elle se plaisait à le taquiner et cela semblait fonctionner. Pendant qu’elle était descendue commander les pizza et mettre la table, Karl avait appelé sa mère pour la prévenir qu’ils passaient la nuit de ce samedi chez les Johnston. Lily rêvassait, imaginant des dîners de famille à cette même table avec ses parents et ceux de Karl, des Noël tous ensemble, imaginant très bien tous les familiers jouer ensemble et sûrement s’échanger des anecdotes sur leurs sorciers… Un petit sourire ornait ses lèvres quand finalement Karl arriva, la sortant de sa rêverie.

- Ta quoi ? Ah, non, du tout. Même si j’avoue que tu mérites d’être châtié. Je sais déjà comment tiens, ajouta-t-elle avec un grand sourire.

Elle n’était jamais à court d’idées.

- Tu dois avoir soif. Le resto a dit qu’il nous livrait des sodas avec, mais j’en bois pas, sauf dans les cocktails. Toi oui ? En attendant…

Elle se dirigea vers le placard et chercha de quoi étancher leur soif.

- Oh, y a plus de sirop, soupira-t-elle avec déception. Demain il faudrait que je fasse quelques courses pour les fois où je reviens ici, dit-elle pour elle-même.

Puis, l’adolescente attrapa des bouteilles d’alcool qui traînaient là. De la vodka, du whiski et du gin.

- Tu veux un apéritif ?
proposa-t-elle en déposant les bouteilles avant d’aller chercher des verres.

Après quelques minutes, la sonnette retentit. Lily rajusta son peignoir et alla vers la porte après avoir récupéré son porte-feuille dans son sac pour s’acquitter de la commande avec un pourboire pour le livreur qui avait été rapide. Elle referma la porte, les bras chargés de deux cartons de pizza et d’un petit sac en plastique contenant deux canettes.

- A table, Fitz de mon coeur !


Elle déposa le tout sur la table et s’assit.

- Ta mère n’a rien dit ? J’espère que qu’elle n’est pas en colère…

Lyanna réalisa soudain combien la mère de Karl aimait cuisiner pour ses invités.

- Oh, j’espère qu’elle avait pas prévu de nous préparer des tonnes de plats super compliqués...


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyJeu 18 Juin 2020 - 12:56




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Son rire s'apparentait à mille et une définitions que Karl se plaisait à développer dans un coin de sa tête. « Son rire était semblable à la douceur sucrée que l’on a sur le bout des lèvres au sortir de la fête foraine. Au souffle froid d’un ventilateur sur une peau humidifiée par la forte chaleur. Son rire était semblable à l’écume de la mer qui se joue de nos sens lorsque l’on ferme les yeux et que la brise océane nous affuble d’une caresse. Son rire était ce qu’il y avait de plus agréable, autant que pouvait l’être l’herbe fraîchement coupée, autant que l’odeur particulière que prend l’atmosphère après que la pluie soit tombée sur le béton chauffé par la présence d’un soleil d’été. » Les comparatifs étaient nombreux, tout comme l’inspiration de Karl lorsque la belle Lyanna était à ses côtés. Et même les sujets fâcheux ne parvenaient pas à mettre à mal l’instant. Mais le jeune sorcier, malgré une gêne « légère » se refusait à avoir des secrets bien que leur relation ne soit qu'à ses prémisses. Alors, il se prêta au jeu de la curiosité et répondit aux questions de la jeune sorcière espérant ainsi tuer dans l’œuf les doutes. Mais de toute évidence, c’est bien notre jeune sorcier qui semblait le plus gêné des deux en évoquant sa première fois. « - En règle générale, ce n’est jamais facile de parler des premières fois. Peut-être que l'on en attendait trop l’un de l’autre ou peut-être que c’est parce que je n’étais pas le bon et qu’elle n’était la bonne. Tu vas sûrement me trouver vieux jeu, mais je pense qu’il faut être avec une personne que l’on aime sincèrement et que cela soit réciproque. Bien sûr, je ne doute pas du fait que l’on s’appréciait elle et moi, mais je pense que ce n’était pas de la bonne façon. » Puis il fit la moue en posant à nouveau son regard sur elle. « - Oui, personne ne sait jamais quoi faire. Dommage que l’on ne puisse pas remonter le temps. Quoique, tu serais encore plus jeune. On risquerait d’avoir des ennuis non ? Mais tu serais précoce. » Il marqua enfin une pause, se rendant compte (un peu tard) de l’ampleur de sa bêtise. « - Je dis n’importe quoi ? » Bien sûr, mais il était épris et se fichait de dire n’importe quoi, seule la demoiselle à ses côtés lui importait.

« - Quoi ? Moi un pétochard ? » dit-il en se redressant presque aussitôt pour répondre à son air de défi. « - Sache que je n’ai peur de rien ! » Il se rapprocha dangereusement de la jeune sorcière qui prétendait être aussi sage qu’une image. « - Hum… Sage comme une image, vraiment ? » Il la laissa acquiescer, amusé par ce qu’elle laissait entendre. Il est vrai que si l’on se fiait aux apparences, il était facile de penser que l’on pouvait lui donner le bon dieu sans confession. Mais en grattant un peu le vernis à la surface, l’on découvrait un vrai petit diable dans sa boîte. « - Laisse-moi déjà appeler chez moi avant de songer au dessert, petite gourmande. » Et c'est ainsi et parce qu’il le fallait, que chacun se sépara momentanément. Lily pour regagner la cuisine et passer commande, Karl pour prévenir sa mère qu’il ne comptait pas rentrer ce soir pour rester dormir chez celle qu’il se plaisait à appeler « petite amie » Penelope était elle aussi enjouée par le fait de ne plus savoir son fils seul. Une exaltation légèrement gênante lorsqu'il fut question de protection, ce qui incita le jeune sorcier à mettre rapidement un terme à la conversation. Mais ce n’était que partie remise et le jeune garçon savait pertinemment qu’il ne pourrait échapper à un petit interrogatoire en bon et due forme à son retour. Pour l’heure, Fitz préférait se concentrer sur le présent et quitta à son tour la chambre de l’adolescente qui faisait déjà battre son cœur plus de raison pour suivre ses pas et la retrouva dans la cuisine où elle semblait en pleine rêverie à en juger par la façon dont elle observait le plan de travail. Une rêverie qui s’assombrit lorsque l’ami Karl osa faire entendre l’un de ses secrets les plus inavouables, à savoir son penchant pour la pizza au poulet agrémenter de quelques morceaux d’ananas. « - Un délice pour les néophytes, une hérésie pour les non-initiés. Toutefois, je me languis de savoir de quelle façon, tu comptes me châtier. » Lui non plus n’était pas à court d’idées et pourvu d’une imagination au combien débordante.

« - J’avoue, les montagnes russes m’ont donné soif et je ne suis pas difficile en règle générale. » Il l’a vit alors s’éloigner de lui pour se rapprocher d’un imposant placard en bois noir qu’elle ouvrit à la volée avant de se rendre compte qu’il était dépourvu de sirop. « - Ah mon dieu quelle tragédie ! Plus de sirop, qu’allons-nous faire ? » De toute évidence, ce n’est pas l’absence de sirop qui empêcherait la demoiselle de se « désaltérer » à en sujet par les bouteilles d’alcool qu’elle venait de sortir. « - Euh… Un apéritif ? » Surpris il l’était, et peut-être un peu gêné, lui qui n’était pas du genre à boire beaucoup, si ce n’est pour fêter une grande occasion. « - Je saurais me contenter des sodas, ce n’est pas grave. » L’avait-il déçu ? Devait-il de ce fait, faire pareil, pour ne pas qu’elle se sente seule et gênée à son tour ? Par chance, il n’eut pas besoin de réfléchir davantage, la sonnerie venant de retentir. Lyanna s’éloigna aussitôt pour aller ouvrir et récupéra les précieuses vivres, tandis que Karl se tapait le front en se traitant de « triples buses » avant de se reprendre et d’arborer son plus beau sourire. « - Ça c’est du service ! Quand on commande chez moi et ça arrive rarement parce que maman aime tout faire, je peux te dire qu’on doit attendre un moment avant de voir débarquer un livreur. Toujours est-il que les pizzas sont là et que j’ai vraiment la dalle ! » Le tout fut déposé sur la table et c’est ainsi qu’ils s’assirent pour se rassasier d’une part et continuer à discuter d’autre part. Karl ne put résister plus longtemps l’appel de la pizza poulet ananas étant trop fort. Il se saisit alors d’une part qu’il s’apprêtait à dévorer lorsque Lily s’enquit de la situation et de l’état d’esprit de Madame Fitzgerald. Consciencieux et poli, le sorcier déposa sa part, car l’on ne peut se résoudre à parler la bouche pleine. « - Ma mère… » dit-il en étouffant un rire léger. « - Elle était … Je crois qu’elle était vraiment heureuse de savoir que j’ai une petite amie. La conversation aurait pu rester légère, si elle n’avait pas commencé à me parler gaiement de protections. C’était gênant tu peux me croire. Et je suis quasiment certain, que j’aurai le droit à un petit interrogatoire non musclé de sa part. Elle est comme ça, sans filtre, c’est son petit côté français j’imagine. Je ne t’en avais pas parlé si ? Enfin, c’est plutôt cajun que français. Ma mère est native de la Nouvelle-Orléans, Bâton Rouge plus précisément. Et je ne pense pas, qu’elle cuisinait, sinon elle me l’aurait dit. Peut-être qu’avec un peu de chance mon père va rentrer. Ils auront du coup, un peu de temps pour eux. Ça serait chouette! Bon, on se la mange cette pizza ? Non parce que de toi à moi, ce n’est pas évident de la voir là, avec son fromage coulant, dans l’attente. Tu n’entends pas ? Ah oui, je ne t’ai pas dit, j’ai aussi le don de parler aux pizzas. » Ils éclatèrent conjointement de rire. C’était ridicule, Karl le savait, mais il ne s’offusquait plus de ce que l’on pouvait penser de lui, tant qu’il était avec Lyanna Johnston.


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 8 EmptyJeu 25 Juin 2020 - 5:29




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna





Était-ce seulement possible d’être aussi bien avec une personne ? Était-ce humain ? Lyanna était si heureuse quand elle se trouvait avec Karl, et plus encore ce soir, elle avait la certitude qu’il était son âme sœur, celui qu’elle aimerait pour toujours. Elle avait une confiance aveugle en lui et en l’avenir qu’ils auraient ensemble. Dès lors, rien ne semblait impossible. Elle l’écouta avec curiosité répondre à ses questions concernant sa première fois, lui qui semblait si gêné d’en parler. L’adolescente ne comprit pas vraiment cette gêne, elle voulait tout savoir et plus encore de lui, ses avis, ses ressentis, tout.

- Non, je ne te trouve pas vieux jeu, je trouve que ce que tu dis sonne juste.

Elle l’écouta encore et puis le regarda fixement avant qu’il ne rétorque qu’il disait des bêtises, ce qui la fit éclater de rire.

- Je veux bien être précoce mais y a des limites à la décence Fitz ! souffla-t-elle en riant. En tout cas, je suis très heureuse que ma première fois ait été avec toi, et je veux jamais connaître d’autre garçon que toi. Je t’aime.

Elle était si loin de s’imaginer à quel point elle était loin de la vérité que l’avenir lui réservait. Forte de sa conviction, Lily laissa son amoureux téléphoner à sa mère tandis qu’elle descendait à la cuisine emmitouflée dans un peignoir léger.
Alors qu’il l’avait rejoint, la discussion sur les goûts douteux du jeune homme en matière de pizza continua. La brunette n’arrivait pas à comprendre cette hérésie.

- Cherche pas, tu es un hérétique de la gastronomie italienne, et tu seras châtié, c’est tout. Profite de tes derniers instants de quiétude, Fitzgerald ! lança-t-elle en arborant la mine la plus sérieuse du monde avant d’éclater de rire.

Elle lui proposa à boire, et lorsque, à défaut de sirop, elle se rabattit sur ce qu’il restait d’alcool, Karl sembla surpris.

- Quoi ? Tu n’aimes pas le whisky-coca ?

C'était pourtant l'une des boissons les plus courantes en soirées. Puis finalement, la commande arriva et le jeune homme fut surpris de la rapidité de livraison. La demoiselle haussa les épaules.

- On a jamais eu à se plaindre.

Elle avait laissé un bon pourboire au livreur et enfin ils allaient pouvoir manger. Les petits estomacs commençaient à gargouiller. Tout en ouvrant son carton de pizza, Lily s’enquit de la discussion de son chéri avec sa mère. Là où Karl sembla gêné, la jeune fille parut amusée avant de soudain écarquiller les yeux.

- Oh merde Karl… on n’a pas utilisé de capotes… ça craint non ?

Lui ne sembla pas s’en inquiéter davantage.

- Qu’est-ce que tu vas lui dire alors, quand tu auras droit à ton interrogatoire ? Tu veux que je lui parle ?

Elle eut un petit sourire en apprenant les origines de Penelope.

- Ta mère parle français alors ? C’est tellement joli comme langue !

Ce qui était moins réjouissant, c’était d’apprendre que le père de Karl n’était visiblement pas souvent là et que sa pauvre maman devait donc se trouver bien seule la semaine quand son fils dormait au pensionnat de l’académie.

- J’espère pour ta maman… Je culpabilise un peu là… dit-elle en se mordillant la lèvre.

Puis elle se mit à rire avec lui quand il se targua d’être le garçon qui parlait aux pizzas. Ce Karl, jamais le dernier pour la faire rire. Ils purent donc se régaler tranquillement. Le repas se passa doucement dans les rires et la bonne humeur. C’était un peu comme si Karl faisait partie des murs, comme s’il avait toujours été à cette table à tous les repas, et Lyanna imaginait très bien cette rencontre qui aurait lieu d’ici quelques semaines en décembre quand ses parents rentreraient de Salem pour venir passer les fêtes avec elle.
La jeune fille se leva pour débarrasser le carton vide et mettre les restes dans le frigo. Là, elle tourna la tête vers lui avec un sourire espiègle.

- Tu es prêt pour ton châtiment, petit hérétique de la pizza ?

Elle vint s’accouder au comptoir en bois et plongea son regard dans le sien.

- Alors retourne dans la chambre, je te rejoins avec l’instrument du châtiment. Et ferme les yeux sinon c’est pas drôle.

Lily attendit qu’il s’exécute, prit un dernier verre d’eau avant d’ouvrir le congélateur pour en sortir un pot cartonné de sorbet à la framboise. Elle referma la porte, se saisit d’une cuillère et monta dans sa chambre pour le rejoindre.

- J’arriiiive ! lança-t-elle d'une voix teintée d'espièglerie.

Elle entra, tout sourire, amusée d’avance par la surprise qui serait certainement la sienne lorsque l’adolescent se retrouverait avec de la glace sur lui.

- Pas de triche Fitz, je te fais confiance.

Elle posa en silence le pot de sorbet sur la table de nuit et fit allonger son amoureux avant de s’installer sur lui après avoir retiré son déshabillé. Puis , elle attrapa la cuillère avec laquelle elle recueillit un peu de sorbet et vint lui en mettre un peu sur le torse, attendant sa réaction qui la fit rire. Puis elle passa sa langue par-dessus pour récupérer la glace et vint ensuite l’embrasser langoureusement. Un doux baiser à la saveur de framboise, chaud et froid en même temps.

- Alors, mon hérétique adoré ? demanda-t-elle d'une voix suave.


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