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 [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.

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[1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 Empty
Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyMar 30 Juin 2020 - 23:54




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




C’était une relation sans explication logique, comme dans les histoires fabuleuses. Une de celles qui naissent sans que l’on s’y attende, mais qui semblent si logiques après coup. Vous savez, au cours d’une vie, qu’importe sa longueur, sur votre route, vous croiserez quelques êtres – rares toutefois, ce qui les rend encore plus précieux – qui auront la particularité de vous toucher plus que les autres. Vous redoublerez d’efforts pour comprendre, le pourquoi du comment de ce sentiment inexplicable, de cette sensation imperceptible. Mais l’amour est ainsi fait, il n’est qu’une succession d’évidence et de paradoxes. Peut-être que dans le fond, lorsqu’on se trouve face à cet être incroyable qui nous fait vivre des montagnes russes émotionnelles, notre inconscient se manifeste, que dis-je, il nous alerte, pour nous faire savoir que nous sommes confrontés à une personne, qui porte en elle, une partie de ce qui nous manque et que nous sommes la partie de ce qui lui manque. C’est en tout cas comme ça que le jeune Karl voyait les choses, lorsqu’il pensait à sa relation naissante avec Lyanna. « Je suis peut-être trop fleur bleue » Mais était-ce un crime, dans un monde tel que le nôtre ? Penelope Fitzgerald n’avait de cesse de faire comprendre à son fils, lorsqu’il doutait de lui, que les émotions n’étaient pas la marque d'une faiblesse. Que bien au-delà de l’aspect cucul de l'amour, il fallait voir en ce sentiment, le prolongement d’une forme de magie ancestrale. Ce dont l’adolescent doutait et ce malgré le respect qu’il avait pour sa mère. Toujours est-il qu’il ne doutait point de l’amour qu’il éprouvait pour sa dulcinée et ce bien qu’il n’ait pas répondu à sa déclaration avant qu’ils ne se séparent un court instant.

La discussion avec Mme Fitz fut vite expédiée lorsque cette dernière – soucieuse que son fils ne déshonore pas la jeune demoiselle dont il était épris – commença sans détour à parler de protection. Aussitôt, le jeune Fitz, qui se pensait encore trop jeune pour songer à ce genre de chose, mit un terme à l’échange téléphonique et retrouva sans attendre la belle brune en charge de la commande des pizzas. Les retrouvailles, bien que la séparation eût été éphémère, furent placées sous le signe de la plaisanterie – toujours dans la bienveillance – et mirent en exergue l’odieux pêcher mignon du jeune sorcier, vraisemblablement adorateur de bien étranges mélanges sur la sacro-sainte pizza. « - Ô, mais quelle infamie ! Que dis-je, quel désespoir. Me voilà un hérétique gustatif. Une funeste destiné gastronomique m’attend. Comment pourrais-je donc profiter de mes derniers instants en toute quiétude ? » laissa-t-il entendre en surjouant ses propos. Pour dire vrai, il ne s’était jusqu’alors jamais posé la question et trouvait même étrange, que Lily trouve « étrange » qu’il puisse aimer mettre de l’ananas sur une pizza au poulet. C’était même normal pour lui. « - Mais je suis sûr que tu es l’hérétique de quelque chose. Il n’y a pas de raison que je sois le seul à être châtié. » Il esquissa un léger sourire et une intensité dans le regard qui en disait long sur ce qu’il avait en tête. Le livreur vint ensuite sonné à la porte, délivrant ainsi les deux estomacs du désespoir. C’est donc avec quelques vivres, que les deux amoureux prirent place pour se restaurer. Lily s’enquit ensuite de l’échange téléphonique de son cher et tendre qui, au comble de la gêne, évoqua l’exaltation à peine voilée de sa mère avant qu’elle n’affuble son fils de quelques conseils. Et en rapportant ces paroles, Fitz mit en exergue (et bien malgré lui) le fait qu’ils ne se soient pas protégé pendant leur tout premier rapport. Un constat qui ébranla Lily. « - Hey c’est rien ! On fera bien plus attention la prochaine fois, je te le promets. » Et il le pensait, tout comme il ne semblait pas vraiment inquiet de cet oubli, insouciant qu’il était.

« - Pour tout t’avouer, j’ai préféré ne pas trop dévoiler ce qui explique pourquoi je pense avoir le droit à un interrogatoire, que je vais gérer, c’est préférable. Je m’en voudrais de t’imposer un premier interrogatoire si vite dans notre relation. Laisse-moi donc gérer la mère poule. » Car oui, elle était ainsi faite. Karl étant son seul enfant, elle ne pouvait s’empêcher d’agir de la sorte. Un trait de caractère que le sorcier justifiait aux vues de ses origines, loin de se douter, que cela était peut-être plus profond. Vraisemblablement intriguée, Lily laissa parler sa curiosité, cherchant à savoir si Penny parlait français. « - De temps à autre, ça lui arrive. Quand elle jure en général. Je me souviens aussi de quelques comptines qu’elle me chantait pour m’endormir lorsque j’étais plus petit. » Puis la demoiselle sembla tout d’un coup s’offusquer de priver Penny de son fils, elle qui était déjà privée quotidiennement de son mari. Fitz saisit alors la main de sa sorcière bien-aimée, l’obligeant à croiser son regard. « - Hey ! Autant tu peux me traiter d’hérétique, autant je ne tolère pas le sentiment de culpabilité. Tu n’as pas à te sentir coupable de quoi que ce soit, je t’assure. » Il prétendit ensuite, pour lui redonner le sourire, être capable de parler aux pizzas, ce qui lui valut quelques éclats de rire. Certes, c’était ridicule, mais au moins Lily ne culpabilisait plus. Ils achevèrent de reprendre des forces, avant que la demoiselle ne laisse paraître à nouveau, un regard brillant et intense qui ragaillardit aussitôt le sorcier qui lui faisait face.

« - Si c’est toi ma geôlière, je suis prêt à accepter tous les châtiments » renchérit-il avant de quitter les lieux et de rejoindre la chambre comme la demoiselle venait de le lui demander. Il était prêt à jouer le jeu, intrigué toutefois par ce que la belle brune avait en tête. Il retira donc à nouveau son t-shirt, prit place sur le lit et ferma aussitôt les yeux lorsqu’il l’entendit arriver. « - Je ne sais pas ce que tu as en tête, mais vu ton imagination je redoute le pire » Toujours les yeux fermés, il tenta de faire parler ses autres sens. Il sentit alors l’adolescente se mettre à califourchon sur lui. « - Juste pour info, je n’avais pas l’intention de tricher hein ! Qu’on se le dise. » Mais il n’en menait pas large jusqu’au moment où il sentit du froid sur son torse. Il ouvrit aussitôt les yeux et tomba nez à nez sur Lyanna en petite tenue, prête à lui lécher avidement le torse. « - Et bah dis donc ! » Il remarqua le pot de glace à la framboise avant de sentir la langue habile de la demoiselle glisser sur sa peau pour ensuite venir pénétrer la bouche du sorcier avec sensualité. Il lui rendit aussitôt ce baiser avant de la faire basculer pour se retrouver au-dessus. « - Tu es la tentation incarnée » Il s’empara du pot de glace et de la petite cuillère répétant l’action en étalant cette fois de la glace sur la poitrine de la sorcière. Cette nuit-là, froideur et chaleur se mêlèrent, le pot de glace fut intégralement dévoré et l’anatomie de chacun partiellement explorée.  « - C’est fou tout ce qu’on peut faire avec un pot de glace ! » lâcha Karl en continuant à dessiner des cercles invisibles sur l’épaule dénudée de Lyanna.




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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyLun 13 Juil 2020 - 15:04




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Si le bonheur devait porter un prénom, Lily aurait immédiatement songé à celui de Karl. Comment ne pas être heureuse en sa simple présence ? Juste un regard ou un sourire de sa part suffisait à chasser les nuages. L’adolescente se sentait si chanceuse d’être avec ce garçon exceptionnel qu’était le fils Fitzgerald, et elle avait grand hâte de le présenter à ses parents. Elle se savait aussi très chanceuse d’avoir des parents qui lui faisaient assez confiance pour la laisser faire sa petite vie tandis qu’ils étaient à l’autre bout du pays. En tant qu’adolescente, elle trouvait ça génial d’avoir autant de liberté, bien qu’officiellement elle ne soit pas sensée quitter l’internat. Contrairement à Karl, l’interrogatoire ne tomberait pas de sitôt puisque les Johnston ne reviendraient qu’à la période des vacances de Noël pour pouvoir passer deux semaines avec leur fille et profiter des fêtes ensemble. Là, la brunette avait prévu de présenter son chéri à ses parents et elle espérait, bien qu’elle en soit sure, que la rencontre se passerait tout aussi bien que la sienne avec Penelope Fitzgerald, cette charmante « mère poule » comme l’avait qualifiée son adorable fils, avant de faire remarquer par le biais du bref rapport de sa conversation avec sa mère, qu’ils avaient oublié un léger détail qui avait cependant son importance lorsqu’il s’agit de rapports charnels. Karl aussitôt rassura sa petite amie en lui promettant qu’ils seraient plus attentifs la prochaine fois. Lyanna hocha la tête, se promettant de faire un saut à la pharmacie de garde le lendemain histoire de ne plus être prise de court. Puis, sa curiosité quant aux révélations sur les origines de Penelope la fit poser des questions, encore. Elle ne put que rire en imaginant une femme aussi douce que la mère de Karl, jurer en français.

- Des comptines en français, c’est beaucoup trop mignon !

Elle s’imaginait déjà les apprendre pour les chanter aux enfants qu’elle aurait plus tard avec Karl. Car oui, folle amoureuse comme elle l’était, la jeune sorcière n’envisageait pas l’avenir autrement qu’en se mariant et fondant une famille avec l’homme de sa vie. D’ailleurs, elle songeait combien elle serait malheureuse de se retrouvée privée de la présence de Karl, et s’était rendu compte que c’était ce que Penny vivait avec Arthur qui travaillait tant qu’il était peu présent, et qu’en plus ce soir, son fils était aux abonnés absents aussi. Mais toujours aussi adorable, Fitz avait rassuré sa Lily.
La soirée continua sous le signe de la plaisanterie et de la bonne humeur, comme à peu près à chaque fois qu’ils se voyaient. Une fois de retour dans la chambre, ils purent laisser leur imagination créer de nouveaux jeux à l’aide d’un délicieux pot de sorbet à la framboise, mettant parfois un peu au supplice certaines parties de leurs corps.

- Oui, c’était amusant, répondit-elle toujours aussi enjouée après avoir déposé un baiser dans son cou. Je suis un peu fatiguée, pas toi ? Ça ne t’ennuie pas si je ferme les yeux cinq minutes ?

Cinq minutes qui se transformèrent en heures, puis finalement en toute une nuit, du moins ce qu’il en restait. Au petit matin, Lily ouvrit les yeux la première et se leva sur la pointe des pieds pour aller dans la cuisine préparer des pancakes pour son amoureux, la recette secrète de sa mère qui jurait qu’elle n’utilisait aucune magie pour les rendre si délicieux et légers. Par chance, il restait encore des conserves de lait de coco. L’adolescente, toujours en chemise de nuit, s’appliqua à réaliser la recette de sa maman. Pendant que la pâte reposait, elle mit la table pour le petit déjeuner, fit couler du café et retourna finalement faire cuire les pancakes. Elle les observa d’un œil suspicieux pour s’assurer qu’ils étaient aussi beaux et aérés que ceux de sa mère, et cela semblait le cas. Satisfaite, elle alla poser la grande assiette remplie d’une pile de pancakes, sur la table près du sirop d’érable et du beurre de cacahuète. Elle ouvrit ensuite la baie vitrée qui donnait sur le jardin et la piscine, et alla cueillir quelques fleurs pour les mettre dans un petit vase en verre afin d’apporter de la couleur à la table. Puis, elle remonta dans la chambre pour se rallonger aux côtés de son petit ami en attendant qu’il ouvre les yeux à son tour. Dire que c'était déjà le dernier jour du week-end et que dès le lendemain, l'école allait reprendre pour une nouvelle semaine. Cela dit, Lily n'était pas malheureuse à l'académie, loin de là. Elle se sentait dans son élément, elle aimait apprendre, elle était entourée de ses amis et surtout pouvait y voir l'amour de sa vie. Alors la vie était belle.



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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyMer 15 Juil 2020 - 19:28




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Cette histoire semblait digne de celles qu’on ne peut lire que dans les livres. Si bien que Karl se demandait parfois, l’espace d’un court instant, si tout cela était réel et si vraiment il méritait de voir dans le regard d’une jeune demoiselle, autant d’amour. En était-il seulement digne ? « Oui, bien sûr que je le suis » répétait-il tel un mantra pour s’en convaincre. Et cela marchait à mesure qu’il gagnait en confiance. Pour cela, il lui suffisait d’être avec elle. Si l’amour devait avoir un visage, il porterait le sien et s’il devait avoir un prénom, il s’appellerait Lyanna, Lily, Lya… Bon nombre de surnoms lui seraient dédiés, mais seul Lily prévaudrait dans la bouche de Karl. « Si je pouvais, je lui dédierais un culte, tant elle est parfaite. » Et que dire d’elle lorsqu'elle se mettait à sourire ? Le monde pouvait bien s’arrêter de tourner que cela ne changerait rien pour Karl qui s’il le pouvait, dédierait sa vie à la contempler, à lui faire entendre des mots doux, à la rassurer. Ce qu’il s’employait à faire à présent après que la demoiselle se soit rendu compte du fait qu’ils ne se soient pas protégé comme il était fortement recommandé de le faire à leur âge. Bienveillant et visiblement pas aussi affecté que la jeune sorcière, Fitz trouva les bons mots sans avoir à trop cogiter pour le faire et lui promit qu’ils feraient plus attention à l’avenir et il avait bien l’intention de tenir cette promesse quitte à se rendre lui-même à la pharmacie pour y acheter des préservatifs, aussi gênante soit l’initiative. Si cela suffisait à rassurer la petite brunette, il était prêt à se donner en spectacle. « - J’irai à la pharmacie, mais j’ai besoin de savoir… » Il se tue instiguant volontairement un faux suspense qui attira sur lui toute l’attention de la jeune sorcière. « - Tu préfères un goût banane ou fraise ! » tenta-t-il avec humour, mais légèrement hésitant, car incertain que de la demoiselle adhère à ce genre de blague. Et si par malheur ça tombait à l’eau, il ne s’en offusquerait pas. Après tout son humour était si particulier qu’il était difficile pour le commun des mortels d’y adhérer. Mais il avait tenté, histoire d’alléger la situation.

Ils évoquèrent ensuite Penelope et ses origines. Comme à chaque fois qu’il évoquait, sa mère, le regard de Karl s’illuminait. Il l’admirait tant, ce n’était un secret pour personne. Et même si parfois, il avait du mal à la suivre et à la comprendre, il espérait devenir un sorcier aussi vertueux et altruiste qu’elle. Mais il ne fallait pas s’y m’éprendre, la sorcière avait aussi son caractère et bien trempé de surcroît. « - Heureusement, elle ne jure que peu souvent, mais j’avoue que c’est quand même drôle de l’entendre et tout aussi agréable de me rappeler au doux souvenir de ses comptines en français. Je vais quand même épargner tes oreilles et nous éviter une petite averse en m’abstenant de chanter. » Il était alors loin de s’imaginer que dans la tête de Lyanna, divers projets d’avenir prenaient vie, parmi lesquels la perspective d’avoir des enfants et de leur apprendre ces quelques comptines qu’il refusait de chanter ce soir. Et peut-être n’était-ce pas plus mal qu’il ne puisse avoir accès aux pensées de la demoiselle, sinon quoi, peut-être aurait-il été échaudé, voire légèrement effrayé. Car il avait beau aimé Lyanna Johnston de tout son cœur et songer à avancer un peu plus avec elle, fonder une famille était un projet trop ambitieux à ce stade.

La soirée continua dans la joie, la bonne humeur et la découverte de l’autre par le biais d’une crème glacée à la framboise dont la dégustation peu orthodoxe, était réservée à un public averti. Ainsi les éclats de rire furent nombreux, tout comme les caresses et les baisers bien que cette fois, nos deux adolescents surent se montrer raisonnables. « - Tellement amusant que je te propose de recommencer avec une autre saveur pour la prochaine fois. » Il ferma les yeux lorsqu’elle posa ses lèvres sur son cou pour un dernier baiser sucré « - Hum… Et seuls de préférence… » Il lui sourit bien qu’elle venait de faire entendre son envie de fermer les yeux quelques minutes, alors que lui n’avait absolument pas envie de dormir. « - Si tu as besoin de dormir un peu vas-y. Il n’y a pas de soucis, je t’assure. » Il lui sourit à nouveau avant de lui caresser la joue avec douceur. Les minutes devinrent des heures et lui qui ne semblait pas avoir envie de dormir ne se sentit pas partir. Ce n’est que quelques heures plus tard, qu’il comprit qu’il n’était pas parvenu à lutter contre Morphée. « - Hum… » Il ouvrit un œil puis le second, se rendant compte qu’il faisait à nouveau jour. Lyanna était à ses côtés, les yeux ouverts et toute pimpante. « - Salut ! t’es debout depuis longtemps ? »


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyJeu 30 Juil 2020 - 10:41




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Cette soirée était décidément placée sous le signe de l’inattendu. Tout comme la petite blague de Karl sur le parfum potentiel des préservatifs, qui tira un petit rire à Lily.

- C’est un message subliminal ça ? T’essaies de me faire comprendre certaines de tes attentes ? demanda-t-elle en penchant la tête sur le côté.

Apprenant toujours plus à connaître son petit ami, il laissa entendre qu’il ne chantait pas aussi bien que sa douce maman. Lyanna qui croyait son chéri parfait ne demandait qu’à en avoir une preuve.
Après un dessert « personnalisé » englouti dans la chambre, les deux adolescents finirent par être gagnés par le sommeil, en décalé, avant que finalement la jeune sorcière ne s’éveille la première.

Comme le temps passe vite quand on s’amuse !
Qui n’avait jamais émis ce constat ? Lyanna, en tout cas, réalisait toute la véracité de ce dicton. Toujours aussi heureuse, l’adolescente avait profité que son amoureux était toujours au creux des bras de Morphée pour aller lui préparer le petit déjeuner. Une envie de faire bonne impression ? Peut-être inconsciemment alors, car Lily n’était pas le genre à se soumettre à des codes pour plaire, elle avait toujours été cette gamine pleine de personnalité qui n’en faisait qu’à sa tête librement du moment que c’était juste et que ça ne faisait du tort à personne. Une aura qui avait tendant à attirer, on savait quand elle était dans une pièce. Mais là, la donne était différente, elle était fortement éprise d’un jeune sorcier qui en ce moment dormait dans son lit, elle s’imaginait déjà dans le futur avec lui, une maison, une famille… Alors peut-être que ce petit déjeuner pouvait être une première vision de ce à quoi ressemblerait l’avenir ? Tandis qu’elle remontait l’escalier pour regagner sa chambre, ce constat la fit glousser. Elle trouvait cela à la fois drôle et flippant, et connaissant les mecs et leur peur de l’engagement (du moins à ce que les plus grandes comme Isobelle lui avait dit), mieux valait garder ce genre de réflexion pour elle, pour le moment. Mais elle ne manquerait pas de raconter à Elisabeth, leur seconde coloc de l’académie, et Isobelle ce week-end incroyable qu’elle venait de passer. Iso étant celle qui avait le plus d’expérience, elle serait à même de donner un avis plus constructif, mais Elise était sa meilleure amie et Lily voulait tout partager avec elle.

Pour l’heure, voici l’adolescente de retour dans son lit, y entrant avec délicatesse pour ne pas réveiller trop brusquement son petit ami qui dormait comme un ange. Qu’il était beau. Elle ne put que sourire, attendrie, en le regardant dormir. Allongée sur le côté pour mieux le contempler à la lumière du soleil qui s’élevait peu à peu et dont les rayons filtraient par un coin de rideau mal fermé à la fenêtre, l’adolescente dut se faire violence pour ne pas céder à caresser la joue du jeune homme. Mais soudain, il y eut du mouvement, le bel adolescent endormi ouvrit un œil, puis le second. Le sourire de la jolie brune s’accentua tant elle était heureuse de revoir l’azur de ses yeux.

- Bonjour toi.

Cette fois, elle ne résista pas à apposer sa main sur sa joue avant de se pencher pour déposer un chaste baiser sur ses lèvres.

- Oh, quelques minutes. Tu as bien dormi ?

Le lit que la demoiselle était confortable et elle espérait que son chéri serait de cet avis… pour qu’il ait envie d’y revenir.

- Est-ce que tu as faim ? Si oui, le petit déjeuner est prêt.

Elle lui laissa le temps d’émerger et vint s’asseoir en face de lui pour mieux le regarder.

- Si tu veux, on peut profiter de la piscine ce matin, avant de se préparer pour retourner chez tes parents. En faisant un saut par la pharmacie, ajouta-t-elle avec un clin d’oeil.

Il ne fallait pas non plus trop tarder pour ne pas inquiéter Penelope. Lyanna se demanda brièvement si avant qu’ils ne repartent à l’académie, elle aurait la chance de rencontrer Arthur.



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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptySam 8 Aoû 2020 - 11:57




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




C’était simple et pourtant si bon. Assez pour que l’intéressé se demande pourquoi il n’avait pas connu plutôt ce sentiment de totale plénitude ? Pourquoi il lui avait fallu passer par tant de mésaventures et de brima avant d’enfin se sentir bien et suffisamment en confiance pour être prêt à tout affronter ? Était-ce écrit ? Cela faisait-il partie d’un plan de l’ordre cosmique ? Tant d’interrogations prenaient vie dans la tête de Karl, si bien que son familier – à de nombreuses reprises – prônait avec force un lâcher-prise qu’il ne pouvait ignorer.

Maze avait raison, le bonheur n’était pas réservé à une élite et n’était pas appelé à disparaître. Alors il fallait en profiter, autant qu’il fallait profiter d’une jeunesse qui elle était appelée à être éphémère. Il fallait profiter de chaque instant tant que l’on pouvait encore prétendre à l’insouciance et voir le monde avec les yeux d’adolescents, tant que l’on pouvait encore prétendre à l’innocence. Enfin c’est relatif, car d’un certain point de vue, l’innocence faisait à présent défaut à Lyanna et à nouveau à Karl dans une moindre mesure. Le regrettait-il ? Non, pas le moins du monde.

Cette nuit avec Lily lui avait permis d’oublier sa première fois, loin d’être aussi parfaite que ce qu’il prenait comme une seconde chance. Bien sûr, il avait aimé sa précédente petite amie, assez pour lui donner de l’importance, mais pas autant qu’il aimait Lyanna maintenant. Et pour cause, elle voyait en lui le meilleur et lui permettait de s’élever toujours dans la bienveillance. Et puis c’était une sorcière, il n’avait donc pas besoin de mentir sur sa véritable nature et de prétendre, pour préserver son secret, être celui qu’il n’était pas. Avec la jeune sorcière de White Chapel, il pouvait être lui-même sans concessions et ça lui faisait tellement de bien.

Lorsqu'enfin la découverte de plaisirs interdits, prit fin, les deux adolescents s’endormirent harassés par ce qu’ils venaient de faire et toutes les émotions qui allaient de pair avec. La nuit passa si vite, mais n’en demeura pas moins réparatrice et pour l’un et pour l’autre. Mais des deux, ce fut Lyanna qui abandonna Morphée la première, laissant à Karl un peu plus d’espace dans son lit. Profondément endormi, le sorcier savourait l’instant et le confort du lit de la demoiselle qui venait d'y prendre place à nouveau après quelques minutes d'absence. Le rideau entrouvert, laissa un rayon solaire pénétrer en toute quiétude la chambre jusqu’alors plongée dans une totale pénombre. Le visage de Karl était à présent caressé par ce doux rayon, qui acheva de réveiller le sorcier de la plus agréable des façons.

Ce n’était donc pas un rêve, il était bel et bien dans la chambre de la charmante demoiselle qui lui faisait face et semblait le dévorer du regard. D'abord silencieux, il la contempla et malgré son état encore légèrement comateux, il laissa paraître un léger sourire avant de demander presque dans un murmure depuis combien de temps sa sorcière bien-aimée était debout ? Et c'est alors qu'une odeur tout aussi charmante vint lui chatouiller les narines.

« - Hum... J’ai merveilleusement bien dormi pour répondre à ta question. J’avais l’impression d’être sur une espèce de nuage. » Il ferma les yeux au contact de sa main sur sa joue et de ses lèvres sur sa bouche. « -Et en plus elle prépare le petit déjeuner ! Que demander de plus ? » La jeune demoiselle se décala ensuite lui laissant suffisamment d’espace pour se défaire de l’influence de Morphée. Ce qu’il fit en s’étirant assez pour faire craquer ses cervicales. « - Je ferais tout ce que tu as envie de faire. Enfin pas trop de folies, soyons raisonnables » Il esquissa une fois encore un sourire angélique avant de combler la distance qui les séparait l’un de l’autre.

Et c’est sur cette douce étreinte, qu’ils se décidèrent enfin à quitter le lit et la chambre pour regagner l’étage inférieur où un imposant petit déjeuner les attendait déjà. Tout était parfait et rien ne semblait laissé au hasard, si bien que Karl fut impressionné par le temps et l’application qu’il avait fallu à la demoiselle pour réaliser un petit déjeuner que l’on pouvait aisément qualifier de parfait, plus encore si l’on tenait compte des pancake – les meilleurs qu’il eut été donné à Karl de goûter. « - Tu veux fidéliser mes visites ? » lança-t-il rieur avant de boire une autre gorgée de café et d’entrevoir une petite halte à la piscine, s’octroyant ainsi encore quelques minutes supplémentaires de solitude dans leur petit cocon.

Cela était appelé à devenir une habitude en l’absence des Johnston. Les deux amoureux retrouvèrent ensuite le chemin du retour et Madame Fitzgerald ravie de les retrouver tout en lançant quelques regards entendus sur son fils unique légèrement gêné par le souvenir de leur conversation téléphonique. « -Tout s’est bien passé maman. Je t’assure. » lança-t-il le premier avant que Penelope tout sourire ne pose son regard sur Lyanna. « Dis-moi ma chérie, es-tu libre le week-end prochain ? » Aussitôt Karl fronça les sourcils, se demandant ce que sa mère avait en tête en posant une telle question. « - Il se passe quelque chose maman ? » demanda l’intéressé incertain comme à l'accoutumée avant que Penny ne reprenne la parole, le sourire jusqu'aux oreilles. « Ton père sera là et j’ai la certitude que cette fois, nous pourrons profiter d’un bon repas tous ensemble. Ça pourrait être l’occasion pour toi, de présenter Lyanna à ton père non ? » Oscillant entre excitation, appréhension et joie, Karl du s’y reprendre à deux fois, avant d’enfin demander à Lyanna : « - Ça te tenterait de venir du coup ? »


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[1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 Empty
Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyMar 11 Aoû 2020 - 18:23




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Il ressemblait à un ange, ainsi endormi. Lyanna se disait en souriant qu’elle aurait pu passer des heures à le regarder dormir, il était si beau, si apaisé. Lorsqu’enfin l’azur de ses yeux reparut, elle n’avait pas résisté à l’envie de le toucher et l’embrasser.

- Moi aussi j’étais sur un nuage. On a peut-être partagé le même, dit-elle, tout sourire.

L’adolescente ne tarda pas à emmener son amoureux au rez-de-chaussée pour lui permettre de déguster un petit déjeuner fait maison. La recette des pancakes de Mme Johnston faisait mouche à chaque fois et Lily se félicita d’avoir retenu par coeur la liste des ingrédients et proportions.

- Bien sûr, ça fait partie de mon plan pour te rendre accro, très cher, répondit-elle sur le même ton rieur.

La seconde partie du plan était la somptueuse piscine qui trônait à l’arrière de la maison, surmontée au bout d’une petite cascade sur enrochements. Même pas besoin de passer l’épuisette puisque Mr Johnston avait protégé par un sort sa précieuse piscine d’éventuels débris qui venaient habituellement polluer ce genre d’installations. Ainsi, l’eau restait belle et pure sans qu’aucune feuille mort, brindilles ou autres petites choses transportées par le vent ne vienne la souiller ou encrasser les filtres. Avant d’aller en profiter avec son chéri, Lyanna alla mettre à laver ses draps quelque peu entachés de sang, et avant leur départ pour retrouver la maison des Fitz, elle avait pu refaire son lit et ranger la salle de bain.
Ce fut main dans la main qu’ils arrivèrent en fin de matinée chez Karl, où sa maman les attendait de pied ferme. La jeune fille sentit le léger malaise de son petit ami. Penelope alors lui demanda si elle était libre la semaine suivante. Tout sourire, la jeune fille hocha la tête, jetant un œil à son amoureux.

- Oui, mes parents ne rentrent pas avant la semaine de Noël, alors… Je suis libre tous les week-ends, expliqua-t-elle en toute honnêteté.

La mère de Karl expliqua ce qu’elle avait derrière la tête, à savoir un dîner familial avec Arthur. Lily se sentit un peu gênée, se disant que son chéri voudrait peut-être profiter de son papa. Elle le regarda tandis qu’il lui demandait si elle était tentée, et répondit en murmurant.

- Oui, bien sûr, mais il faut que tu en aies envie. Je veux dire que si tu préfère profiter de ton père, ça me gêne pas, je sais que tu ne le vois pas souvent, alors… fais au mieux mon coeur.

Le reste de la journée se passa dans le calme, Lily aida avec plaisir Penelope en cuisine, posant mille questions sur les plantes qu’elle faisait pousser, surtout celles servant aux rituels magiques. L’adolescente était si curieuse. Puis, après le dîner, la mère de famille raccompagna son fils et Lyanna à l’académie pour qu’ils puissent démarrer, dès le lendemain, une nouvelle semaine en internat.
Aussitôt arrivée dans le dortoir des filles, les copines de Lyanna se jetèrent sur elle pour lui demander des détails sur son week-end, ce qui la fit rire.
La semaine se passa, Lily et Karl tachaient de se voir aussi souvent que possible à toutes les pauses. Leur petit groupe d’amis parfois avec eux, parfois les laissant roucouler seuls. L’espiègle sorcière avait même proposé un plan pour déjouer la surveillance nocturne du « gardien du fort » comme elle se plaisait à l’appeler, pour qu’ils puissent se retrouver au clair de lune. Et finalement, la fin de semaine arriva. Ce vendredi soir où, comme la semaine suivante, la brunette était invitée chez les Fitzgerald avec bien sûr l’autorisation de ses parents et la confirmation de la maman de Karl qui se portait garante pour elle tout le week-end.
Une fois dans la voiture que Penelope avait laissé à Karl pour retourner à l’académie chercher sa chérie, comme la semaine précédente, la demoiselle laissa exprimer sa légère anxiété.

- J’ai fait livrer des chocolats pour tes parents, tu crois que ça va leur plaire ? Et.. tu sais Karl, je te le redis, si tu veux profiter d’être avec ton père ce week-end, je peux rester à l’académie ou bien aller chez moi. C’est pas un souci mon ange.

Tout ce qu'elle voulait, c'était que l'élu de son coeur soit heureux, et elle savait combien l'absence de son père ainsi que son approbation lui tenait à coeur. Et s'il ne l'aimait pas ? Karl serait-il dévalorisé aux yeux de son paternel en sortant avec une filles de sorciers élémentaires ? Quel était le point de vue d'un grand mage rouge sur la question ? Lily se posait tout un tas de questions, la rendant songeuse tandis qu'elle tortillait ses doigts et sa bouche dans tous les sens, trahissant son intense réflexion alors que la voiture roulait.


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyDim 23 Aoû 2020 - 12:50




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Quelques jours plus tôts…


Arrivant à la maison à une heure tardive, 22h08 sur l’horloge de ma voiture, que je stationnai devant la porte de garage et que j’ouvris manuellement en la soulevant pour ensuite y rentrer mon véhicule. Comme tous les soirs, ou presque, j’avais pu apercevoir l’ombre de Penelope à la fenêtre de la cuisine, en train de lire un livre, à la table déjà prête pour dîner. Avant de la rejoindre, je fermai la porte du garage et pris les clés de ma voiture dans ma poche pour ensuite les déposer dans une petite boîte dans un meuble près de l’entrée. J’entra dans la maison par la porte intérieure du garage qui rejoignait l’entrée de la maison. J’enlevai ma veste et la déposa sur un cintre dans le placard près de l’entrée prévu à cet effet. Enfin, j’arriva à Penelope, toujours en train de lire, tout en écoutant mes pas qui se rapprochèrent d’elle. Je posai mes mains sur ses épaules et m’épancha pour lui déposer un doux baiser sur sa joue.

« -Bonne journée mon amour ? »


Toujours derrière son dos, je savais son sourire en train de se dessiner sur ses lèvres. Avant de m’assoir, je lui proposai un verre apéritif. Je commençai à préparer le mien, un rhum d’Amérique du sud, agréable pour son léger parfum de café, en attendant sa réponse. Après nous avoir servi, je m’asseyais enfin à la chaise à côté d’elle. Puis, nous commencions notre soirée avec notre apéritif et passions ensuite au succulent dîner qu’elle avait préparé. Une fois terminé, elle commença à rincer les 2 casseroles utilisées pour le dîner, et de mon côté, j’avais préparé la machine à laver dans le garage pour cette nuit. Je la rejoignais dans la cuisine aussitôt mon affaire finie. Elle était encore devant l’évier. Je m’approchai d’elle, posant mes mains à sa taille, pour ensuite les glisser en les joignant au creux de son ventre et posa ma joue sur sa tête. Cela n’avait pas l’air de la déconcentrer pour finir sa tâche, au contraire, elle finnisa encore plus rapidement pour libérer ses mains et les mettre sur les miennes. Elle tourna ensuite son visage vers le mien pour m’embrasser. Elle me parla ensuite du week-end prochain.

« -Humm, ce weekend ? Je crois que j’ai encore du travail malheureusement. En revanche à partir de dimanche après-midi je suis libre. »

Elle ria, sans montrer la peine de ne pas passer encore un weekend de plus ensemble. Mas elle m’indiqua le calendrier en insistant de lire ce qu’il y avait inscrit pour le weekend suivant. Il y avait en effet quelque chose de prévu, on pouvait y lire « dîner famille ».

« -Oh, nous recevons de la famille ce weekend-là ? »


Elle hocha de la tête, me disant que c’était une soirée spéciale pour Karl.

« -Ah oui, nous recevons sa petite amie pour dîner ! Ly..anna si je ne me trompe pas, c’est bien ça ? Bien, ça sera une occasion pour commander un dessert chez notre pâtissier et de sortir une de nos bouteilles de vin de France."



Le soir de la rencontre…

Il était aux environs de 18h20, il n’y avait à la maison que Penelope et moi. Karl et sa petite-amie était encore dehors, certainement à profiter de derniers instants ensemble avant de venir nos rejoindre pour le dîner. J’étais sur le canapé, à lire un ouvrage de magie antique, avec une tasse de thé à moitié vide sur la table basse, à côté de celle de Penelope qu’elle avait déjà terminée. J’étais déjà prêt pour les accueillir, j’étais habillé sobrement, une chemise ouverte au le premier bouton et un pantalon marron. Quelques minutes passèrent avant leur arrivée, j’avais eu le temps de nettoyer nos deux tasses de thé avant d’entendre Karl et Lyanna frapper à la porte. J’étais d’ailleurs un peu étonné par le fait qu’il n’était pas entré directement. Quoiqu’il en soit, je laissai Penelope ouvrir la porte aux jeunes. Elle les avait déjà rencontrés, et savait les accueillir de manière plus naturelle que moi. Ce me fit quelque chose de voir Karl entrer avec une jeune fille, une sensation qu’il avait grandie... Mais ces pensées furent vite troublées par Penelope qui me présenta donc à la jeune et jolie Lyanna Johnston.

« -Enchanté Lyanna. »

J’observais les deux adolescents, presque adultes, tour à tour, tout en gardant un léger sourire aux lèvres. Penelope les invitait à rejoindre le salon.

« -Un petit apéritif avant de dîner ? Que voulez Lyanna ? Je vous sers ce que vous voulez, nous avons quelques rhums et des whiskys, ou bien une boisson non alcoolisée ? et toi Karl ? Peny chérie que veux-tu ? »


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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyDim 23 Aoû 2020 - 17:40




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




La complicité que j’entretenais avec mon fils était des plus profondes. Je savais que je pouvais lui faire confiance et c’était idem pour lui. J’avais toujours une oreille attentive pour lui et je remarquais rapidement que la relation qu’il avait avec Lyanna Johnston était intense, fusionnelle et totalement magnifique. J’étais une grande amoureuse moi-même et je ne pouvais me retenir de repenser à ma première rencontre avec mon bel Arthur. Il était encore aussi beau qu’à l’époque et j’avais encore des étoiles dans les yeux en posant mon regard sur lui malgré toutes ces merveilleuses années. Je saluais ma belle-fille et mon fils lorsqu’ils arrivaient à notre domicile familial. Mon Karl avait passé la nuit avec Lyanna et il savait à quel point je pouvais être inquiète. Je n’avais manqué de lui glisser une recommandation maternelle concernant les protections lors de rapports sexuels la veille. J’espérais qu’il avait écouté mon conseil. J’invitais gentiment Lyanna à prendre le repas le week-end suivant. Arthur serait des nôtres et j’avais bien envie qu’il rencontre cette charmante brunette qui faisait battre le cœur de notre fils. Je la trouvais si charmante. Elle était bien élevée et avait d’excellente manière, bien que je ne fusse pas la plus à cheval à la maison sur ce genre de principes.

Quelques jours avant la rencontre…


Karl et Lyanna était à l’école et je trouvais la maison un peu vide. Arthur travaillait beaucoup dans l’immédiat et je n’osais pas vraiment le déranger. Je passais beaucoup de temps à faire du bénévolat à la bibliothèque de Ravenwood Academy ou encore à préparer des potions pour des sorciers. J’étais douée dans cette discipline et nous avions une petite serre que j’entretenais avec énormément de soins. Je mettais de la musique à mes plantes pour les divertir et je leur parlais souvent pour montrer ma gratitude envers leurs propriétés. Elles me le rendaient bien. Je regardais l’heure en sachant que mon mari ne serait pas présent avant un petit moment encore. Il rentrait toujours tard et je l’attendais patiemment chaque fois pour passer du temps avec lui. J’avais préparé un mijoter de bœuf avec des légumes en papillote. Je prenais un immense soin à faire le repas car, pour moi, il représentait l’attention que je donnais à mes proches et l’amour que j’avais pour eux.

Une fois mon repas au four, je me rendais dans la bibliothèque et je prenais un livre que j’avais déjà commencé quelques jours plus tôt. Je m’installais dans la cuisine pour lire mon ouvrage. Il ne fallut qu’une heure pour que la voiture de mon mari entre dans le garage. Je souriais en entendant ses pas. Je me retenais de me précipiter dans ses bras tant il me manquait. Je ne serais pas contre un petit week-end en amoureux prochainement si l’occasion se présentait, mais je restais réaliste. Il avait des tâches importantes dans le Coven et il se devait d’être présent. Je sentais finalement ses mains se poser sur mes épaules et un doux baiser sur ma joue. Je souriais immédiatement en rougissant un minimum.

- Oui, une bonne journée mon amour. J’espère qu’il en est de même pour toi et que tu n’es pas trop épuisé.


Je l’écoutais me proposer un petit apéritif et je choisissais un verre d’Amaretto sur glace. J’avais toujours eu un faible pour cet alcool. Je le laissais me préparer mon verre et je posais mon livre en mettant le signet pour ne pas perdre ma page. Je le remerciais en prenant mon verre. J’aimais nos petites discussions lors des repas. Je profitais pleinement de sa présence comme à chaque fois. Une fois le repas terminé, je commençais à laver la vaisselle pendant que mon homme s’occupait de la lessive dans le garage. Il me rejoignait en posant ses mains sur ma taille avant de joindre ses mains sur mon ventre. Un frisson me parcourait comme jamais alors qu’il m’offrait ce moment de tendresse. Je sentais des papillons dans le creux de mon ventre et je rougissais à nouveau. Je me concentrais sur ma tâche pour la terminer le plus rapidement possible. Je posais finalement mes mains sur les siennes avant de tourner la tête pour l’embrasser avec tout l’amour dont j’étais capable. Combien de couples avaient la chance de vivre ce que nous vivions ensemble ?

- Ce week-end sera absolument fantastique comme tu devrais être la maison ! Nous aurons du temps ensemble non ?

Évidemment, Arthur me coupait dans mon élan. Il devait travailler comme d’habitude. Je riais en l’écoutant. Il semblait avoir complètement oublié le dîner en famille que nous avions prévu. Je ne voulais pas lui montrer que j’avais de la peine qu’il passe encore du temps au travail. Il me manquait tant depuis quelques semaines.  Je lui montrais gentiment le calendrier avant d’hocher la tête.

- Oui en effet. Ton fils vient à la maison avec … Tu te souviens avec qui au moins ?

Je souriais en voyant que mon sorcier d’amour avait enfin eu le déclic. Je lui avais glissé quelques mots à propos de la charmante Lyanna Johnston. J’aimais beaucoup cette jeune fille. Je faisais un signe de tête lorsqu’il mentionnait le dessert et une bouteille de vin. Cela allait de soi. Je l’embrassais avec une immense douceur avant de l’entraîner à l’étage. Il y avait des avantages à ne plus avoir notre fils à la maison non ?

Le soir de la rencontre …

Moi ? Nerveuse ? Jamais de la vie … Bon dans les faits, j’avais passé le reste de la semaine à trouver le menu parfait pour cette charmante Lyanna Johnston. Je voulais lui cuisiner un bon plat et comme elle était végétarienne … C’était un peu plus complexe. J’avais fait faire un Shortcake aux fraises pour l’occasion et j’avais minutieusement choisi une bouteille de vin blanc et une de rouge pour l’occasion en discutant avec mon sommelier. J’avais passé en revue ma garde-robe complète avant de choisir une jolie robe noire avec des fleurs rouges foncées avec des boutons sur le devant. Elle était longue jusqu’à mes mollets. J'enfilais également une paire de talons hauts noirs pour l’occasion. Je me maquillais sobrement et je laissais mes longs cheveux lousses. Ils étaient bien ondulés grâce aux tresses avec j’avais fait la veille. Leur longueur était impressionnante et allait sous mes fesses désormais. Je savais que mon mari les adorait lorsque je les lâchais ainsi.

Vers 18h20, j’étais enfin posé dans le canapé près de mon homme. J’avais fait un thé bien amer pour lui et un matcha pour moi. J’avais déjà terminé ma tasse alors que lui, il en était à la moitié. Je levais souvent les yeux de mon livre pour regarder Arthur avec un petit sourire dont lui seul connaissait la signification. Je le laissais aller laver les tasses avant de finalement entendre cogner à la porte. Je me levais en replaçant ma robe avant d’aller ouvrir la porte aux deux jeunes amoureux. Mon fils était plus beau que jamais. L’amour lui allait parfaitement bien et Lyanna semblait en pleine forme.  Je serais mon fils dans mes bras en posant un baiser sur sa joue avec douceur.

- Tu es beau comme jamais mon chéri.

Je me tournais ensuite vers Lyanna pour lui prendre les mains. Je posais un baiser sur chacune de ses joues avant de l’approcher doucement de mon mari pour la présenter avec la plus grande des délicatesses.

- Arthur, je te présente Lyanna Johnston. L’AMIE de Karl.

J’insistais sur le mot «amie». Je voulais rester polie dans la mesure du possible. J’allais ensuite prendre le bras de mon grand garçon pour les entrainer vers le salon.

- Allons dans le salon le temps que le repas termine de cuire. Vous avez passé une charmante semaine à l’académie les amoureux?

J’étais heureuse d’avoir mon fils à la maison. Je me sentais un peu moins seule en cet instant en voyant ce petit monde ici. Je lâchais pour fils pour m’installer dans le canapé en croisant les chevilles. Je souriais  à mon Arthur qui était toujours autant rempli de délicates attentions. Il offrait même un petit apéritif à nos nouveaux amoureux.

- Oh tu sais bien Arthur que ce sera un Amaretto sur glace pour moi avec un doigt de jus d’orange. Oh! J’allais oublier les amuses bouches ! Je suis trop distraite ! Je reviens !

C’était tout moi ça. Je ne manquais pas de toucher délicatement le dos de mon mari au passage avant de revenir avec deux plateaux. J’avais fait un avec différents fromages ainsi que des craquelins divers et sur le second, il y avait des bouchées de saumon fumé avec des câpres et du fromage à la crème. Je m’installais après avoir posé des serviettes en tissus avec délicatesse sur la petite table. Je prenais mon verre en souriant. Nous devions absolument porter un toast.

- À notre petit repas tous ensemble.



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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyDim 23 Aoû 2020 - 23:27




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Ah l’amour ! Que dire de cet état à part qu’il vous transcende, autant qu’il vous déleste de vos moyens? Karl ne voyait clair que par Lyanna à présent et la réciprocité était de mise. Ces deux-là s’étaient bien trouvés et ne rataient jamais une occasion d’être ensemble lorsque leurs emplois du temps respectifs le leur permettaient. Et quand, au grand dam de l’un comme de l’autre, il ne parvenait pas assez de temps ensemble, il n’était pas rare pour Karl, la nuit durant, de quitter le dortoir des garçons pour se muer en un intrépide aventurier, sans l’accord de son familier qui l’exhortait à ne pas prendre le risque de se faire surprendre dans les couloirs. Malheureusement pour Maze et Rufus, il était difficile de faire entendre raison à deux adolescents, amoureux qui plus est. Parvenant aisément à contourner « le gardien du fort » ils quittaient l’enceinte du château pour se rendre dans le parc, près du lac, vivant ainsi plus intensément leur amour, loin des regards inquisiteurs.

Le temps défilait si vite lorsque Lyanna était à ses côtés et à contrario moins rapidement lorsque la sorcière gagnait en distance. Mais la semaine bien que chargée pour l’un comme pour l’autre, passa rapidement, ramenant tout aussi vite les deux adolescents à un projet on ne peut plus concret. Arthur "devait" être présent et le jeune sorcier comptait encore sur sa mère, à plus d'un titre, pour continuer à rappeler au maître des lieux, l'importance de ce week-end aux cours duquel Lyanna serait présentée à Arthur pour la toute première fois. Karl ne laissait rien paraître plus encore en rejoignant l'académie avec la voiture de Penny pour venir récupérer les affaires de sa belle. Et ce n’est qu’une fois à l’intérieur qu’ils purent reprendre la conversation là où ils l’avaient laissé en amont.

« - Hey ! Prends le temps de respirer, tout va bien se passer. Avec ou sans chocolats je suis sûr que tu leur plairas. Tu as déjà gagné le cœur de ma mère, mon père ne pourra que t’apprécier. Et je te l’ai déjà dit et je vais me faire répéter, j’aurai d’autre occasion d’être seul avec lui, mais pas de te présenter en grande pompe. » Avant de mettre sa ceinture et de démarrer, il se permit de lui prendre la main une dernière fois, espérant ainsi taire chacune de ses appréhensions. « - Tout va très bien se passer ok ? » Puis et parce que le temps commencé à tourner, ils prirent la route, s’évitant cette fois de passer par les grandes artères et ainsi éviter les embouteillages monstres du tout Los-Angeles. Lily, restait silencieuse tout en se tortillant ses doigts, preuve d’une intense réflexion. Karl préféra toutefois resté concentré sur la route et peut-être un peu perdu dans ses pensées. Arthur serait-il présent ? Et allait-il vraiment apprécier Lyanna, une sorcière élémentaire qui plus est ? Le cas échéant qu'allait-il se passer ? Karl admirait tant son père, qu'il ne pouvait se résoudre à concevoir l'éventualité de devoir choisir si cette alternative venait à se concrétiser.

Les graviers crépitèrent sous les assauts des roues de la vieille américaine de Penny Fitz. Les deux amoureux venaient enfin d’arriver à destination. La voiture d’Arthur était là, preuve qu’il était parvenu à tenir son engagement. Karl se mit alors à sourire, il n’en demeurait pas moins légèrement tendu. Le sorcier s’en alla récupérer toutes leurs affaires dans le coffre tandis que Lyanna passait devant. Ils frappèrent ensuite à la porte, sans trop savoir pourquoi d’ailleurs, puisque Karl constata après coup, qu’il avait ses propres clés. Et c’est une Penny toute pimpante qui se présenta à eux et vint embrasser son fils qu’elle affubla de quelques compliments. « - Et que dire de toi ma petite maman ? Tu es toute belle. » Il lui offrit son plus beau sourire avant de la laisser s’approcher de Lyanna qu’elle connaissait déjà. Le jeune sorcier en profita pour jeter un œil sur son père, qui avait lui aussi fait un effort vestimentaire. « - Bonsoir papa ! » Et sans attendre car excitée comme une puce, Penelope Fitzgerald présenta officiellement « l’amie » de son fils à Arthur. Karl se sentit tellement fier qu'il se permit d'apporter une petite correction. « - J’aurai plutôt utilisé le terme petite amie maman » rectifia-t-il avant d’être entraîné presque aussitôt dans le salon. Arthur était aimable et prêt à proposer un verre d’alcool aux deux nouveaux arrivants. Son fils en fut d'ailleurs le premier surprit.

« - Euh…Bah pourquoi pas un verre de Whisky je vais y ajouter un peu de soda quand même. Je ne suis pas encore prêt à le déguster tel quel. Lily tu en veux un aussi ? Non mais laisse papa je vais m’en occuper ne t’en fait pas. » Et c’est ce qu’il fit après s'être enquis de la réponse de Lyanna. Penny quand elle (après avoir fait entendre ce qu’elle voulait) retourna aussitôt en cuisine. « - Je suis ravi que tu sois là papa vraiment. » Karl tendit alors un verre à sa chérie et lui sourit de plus belle. « - Maman s’est livrée à un marathon de cuisine c’est ça ? » lança-t-il complice avant que la maîtresse des lieux ait refait son apparition, désireuse de porter un toast. Le jeune Fitz aussi de toute évidence.

« - À ce repas, mais plus encore à l’amour. » Il sourit tendrement à Lyanna avant de reporter son attention sur ses parents. « - Vous êtes tous les deux une source d’inspiration et la preuve que l’on peut s’aimer qu’importe d’où l’on vient et où l'on va. Je suis vraiment content que vous soyez là tous les deux et plus encore de vous présenter plus officiellement la demoiselle pour qui mon cœur s’est enflammé et qui m’a permis de devenir meilleur. Alors à l’amour certes, mais aussi à Lyanna Johnston que j’aime de tout mon cœur. »

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Message# Sujet: Re: [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres.   [1992]- Tu m'as sorti des ténèbres. - Page 9 EmptyMar 25 Aoû 2020 - 23:09




Tu m'as sorti
des ténèbres


Karl & Lyanna




Lyanna était à la fois impatiente et légèrement anxieuse de rencontrer le père de Karl, principalement parce qu’elle voulait faire bonne impression. Elle culpabilisait aussi légèrement d’être dans les pattes de son petit ami alors que monsieur Fitzgerald était là, chose qui visiblement était rare.

- En grandes pompes ? répéta-t-elle avec un ricanement légèrement nerveux. Fitz, n’exagère pas, je ne suis pas encore régente ou membre de la société sorcière ou bien présidente des Etats-Unis d’Amérique, répondit-elle avec une voix quelque peu théâtrale, ne se doutant pas qu’elle était plus proche de la réalité qu’elle ne le croyait.

Elle hocha la tête avec un sourire quand il lui répéta que tout irait bien. Elle n’en doutait pas. Ils arrivèrent finalement de Penelope vint leur ouvrir avec toute la bienveillance dont elle était capable. Lily regarda, attendrie, la maman prendre son petit dans ses bras. Ses parents commençaient à beaucoup lui manquer en cet instant. Elle aussi aurait bien aimé un câlin de sa maman de temps en temps, comme quand ils habitaient avec elle dans leur maison. Puis, la charmante Penny prit les mains de l’adolescente avant de lui faire la bise à la française, pour ensuite la présenter à son mari. Le terme employé, « amie », fit sourire l’adolescente qui alors tendit une main vers Arthur pour la lui serrer, avec autant de poigne qu’il était possible pour une jeune fille de quatorze ans. Son père lui avait appris qu’une poignée de mains ne devait pas être molle et que cela en disait long sur la personne qui se trouvait en face.

- Je suis ravie de faire votre connaissance, Monsieur Fitzgerald, dit-elle poliment avec un grand sourire.

Karl avait rectifié l’appellation et le sourire de la petite brune s’amplifia. Elle retourna auprès de lui et glissa sa main dans la sienne. Puis, elle fut surprise d’entendre Arthur leur proposer… de l’alcool ? Venait-il vraiment de leur proposer du whisky ?

La vache ils sont super cool les Fitz !!!

Les yeux légèrement écarquillés de surprise en regardant Karl qui répondait le plus normalement du monde qu’il prendrait un whisky soda, Lily haussa une épaule.

- Je prendrais comme toi alors.


Elle eut envie de rire, si ses parents savaient ça, jamais ils ne la laisseraient retourner ici, c’était encore plus cool qu’une soirée clandestine d’adolescents.

- Tu veux que je t’aide ? proposa-t-elle tandis que Karl se présenta pour s’occuper des apéritifs.

Penelope demanda si leur semaine s’était bien passée. Lily eut un grand sourire.

- Je crois que oui. Il paraît qu’un élève de troisième année s’est auto-transformé en roseau en cours de botanique, alors je me dis qu’on a eu de la chance
, lança-t-elle avec malice.

Pour sa part, elle n’était qu’en première année et ne pratiquait pas officiellement de magie en cours mais elle connaissait déjà par coeur beaucoup de formules et s’entraînait régulièrement à des sorts faciles.
Elle avait aidé Karl à rapporter les verres et ils avaient suivi la mère de famille au salon qui porta un toast à ce repas à venir, renchéri aussitôt par Karl. Lily rougit légèrement et trinqua avec son amoureux. Quand elle le regardait, ses yeux brillaient. Elle l’aimait tant, et voir ses deux parents toujours unis malgré les années, tout comme les siens d’ailleurs, lui donnait comme un avant goût de leur vie ensemble qui, elle en était persuadée, serait tout aussi belle.

- Allons Karl chéri, c’est trop… murmura-t-elle en posant avec douceur sa tête sur son épaule.

Ils trinquèrent et elle put déguster une première gorgée du cocktail réalisé avec amour par son petit ami.

- Merci encore pour votre invitation, monsieur et madame Fitzgerald.

Soudain, on sonna à la porte. C’était le livreur qui apportait l’assortiment de chocolats d’un grand chocolatier de Los Angeles que la jeune fille avait commandés pour les parents de son amoureux. Elle avait été bien éduquée et se refusait à venir les mains vides, et puisqu’à l’académie, les élèves n’avaient pas l’autorisation de quitter l’établissement avec la fin de semaine, elle n’avait pas eu le choix que d’opter pour une livraison.

- Oh… Laissez, j’y vais, dit-elle en posant son verre pour aller ouvrir.

Elle remercia le livreur, pris la boîte joliment ornée d’un ruban, et referma la porte. L’adolescente revint vers eux et tendit la boîte à Penelope.

- J'ai pris la liberté de commander quelques chocolats pour vous et votre mari, dit-elle avec un petit sourire. Je ne savais pas trop ce que vous aimiez, alors j’ai demandé un assortiment.



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